Enjoy the images (c) Jef Stuyven and go see the expo @ De Specht, Ravenstraat 116 in Leuven (Louvain), Belgium, until 2016-05-31. If only for the man’s remarkable collection of objects, e.g. the fisherman’s anthropology! (Or how would yoù call that series of wonderful objects?)
World class photography on Russia (Magnitogorsk) by Franklin Van Hees, in Hoboken (Antwerp), Oudestraat 41, from 2016-02-16 until 2016-02-27. Expo’s open on Saturdays from 9.30 until 13 o’clock and on Tuesdays, Wednesdays and Thursdays between 14 & 21 o’locco. Location is close to the Hoboken terminus of trams 2 & 4. Go visit on:
2016-02-16 between 14 and 21
2016-02-17 between 14 and 21
2016-02-18 between 14 and 21
2016-02-27 between 9.30 and 13
2016-02-23 between 14 and 21
2016-02-24 between 14 and 21
2016-02-25 between 14 and 21
2016-02-27 between 9.30 and 13 (when the expo ends).
Halfway between Varda and Faraldo, there’s Tanner. Alain Tanner, from Geneva. Discreet charm, clever man, singular cineast, both poet and sociologist. Worked with John Berger, too, and was influenced by Pérec, methinks. Do dig!
Highlight of the series were the scene from Jonas below (still ever so relevant) and the utterly wonderful “Le milieu du monde“ (1974) which speaks of “a time of normalization … when exchange is permitted – and nothing changes (…) Paul knew only what he wanted. Adriana knew only what she didn’t want. So their hopes were normalized. Hopes are born every day. But they are shattered against lies, opportunism, and fear”.
In French: “Le film commence par l’image d’un tournage de film, et il est dit qu’un film dépend du lieu et du temps de son tournage. Celui-ci en sera un tourné au milieu du monde, ainsi nomme-t-on un endroit en Suisse, où par ailleurs l’existence fait “milieu du monde”, et dans un temps de normalisations, quand les espoirs de transformation sont déçus, quand les événements ne cachent pas qu’il ne se passe rien en profondeur, qu’idées, sentiments, désirs sont refoulés, que le temps passe sans que rien ne soit transformé “en réalité”. (…) Paul savait ses désirs, mais de façon fragmentée, sans envisager de changement véritable. Adriana ne savait peut-être que ce qu’elle ne voulait pas, aussi prit-elle une décision. Ainsi tous les jours des espoirs naissent, et puis sont échangés. Mais ils avortent, faute de se conjuguer au mouvement réel de la vie, et ils se brisent au mur des mensonges, de l’opportunisme et de la peur. Ainsi les espoirs de Paul et Adriana furent-ils normalisés. Au lieu d’être historisés.” (Merci Edouard Apanszewski, Courrier Sud, 1975-07-14 p. 11!).
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